LES
ARTICLES DE PRESSE 2004 |
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L'Est
Républicain du
23/03/2004 (page
spéciale avec réultats complets) |
Des
Boucles dans le vent !
Accompagnée par Eole, la 19e édition des Boucles
de la Saône a marié avec bonheur l’élite
et la masse. Indémodable.
C’est
une évidence, les Boucles de la Saône ont atteint une
forme de plénitude.
Les
160 bénévoles emmenées par l’emblématique
André Antoine filent le parfait amour avec une épreuve
qu’ils ont enfantée il y a près de vingt ans.
La recette du succès épouse les contours d’une
philosophie évidente : faire cohabiter le coureur lambda
avec les ténors du bitume, sans disparité de traitement.
Concept simple à formuler, beaucoup moins à concrétiser.
Aujourd’hui,
l’épreuve grayloise a atteint cette alchimie subtile.
Et la 19e édition, dimanche, n’ a pas dérogé
à la règle. Dès le matin, les jeunes bambins
des écoles d’athlétisme du coin ont croqué
dans leur morceau de gloire. 221 jeunes pousses ont rallié
l’arrivée en bombant légitimement le torse devant
les regards remplis de fierté des membres de leurs familles.
Ce
bain de jouvence bien mené, il restait à réunir
plusieurs ingrédients pour que la journée puisse être
couronnée de succès.
Au
premier rang des craintes figuait la météo. Si le
vent revenait en boucle dans les propos, la pluie a joué
les intermittents du spectacle. En prenant soin d’épargner
les deux courses reines comme celles des plus petits pour ne morceler
que le protocole final.
Le
spectacle d’Elena Fétizon
Côté
bitume, là encore, difficile de trouver à redire.
Près de 1.200 participants sont allés au bout de leur
effort. Une adhésion sans faille.
ET
pour conduire ce formidable serpent humain, il fallait des locomotives
huppées. Avec Kader Mahmoudi, le 10km pouvait difficilement
rêver mieux. Membre de l’élite nationale sur
1.500m, habitué aux lauriers sertis de primes, le Dellois
a affolé le chonomètre. Deuxième succès
de rang. « Et je reviendrai avec plaisir » confiait
l’intéressé loin d’être insensible
à la convivialité ambiante. Sur le semi-marathon,
les titres régionaux ont pris l’accent bisontin. Damien
Guignot et Oksana Kogout-Clerc ont toutefois dû se contenter
de la médaille d’argent derrière deux invités
venus en voisins (Adil Ghorbil de Beaune et Eléna Fétizon
de Reims).
Cette
19e édition aura également offert quelques scènes
cocasses.
Comme
un coureur du 10km brandissant durant toute sa course le drapeau
breton. Ou une invitation lancée à la volée
par le Vésulien Salan Soltani, pour le soir même, au
Sochalien Eric Laureillard qui ralliait le 14e kilomètre.
Invitation déclinée au terme d’une brève
discussion en plein effort.
Et
que dire de la démonstration de la Champenoise Eléna
Fétizon, partie sur des bases chronométrique impressionnantes,
avec son mari constamment à ses cotés pour la motiver.
Première
féminine, madame Fétizon, 11e du général,
aura quand même laissé plus d’un millier de…
messieurs derrière elle. Et Toc !
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L'Est
Républicain du
22/03/2004 (page
GRAY) |
DANS
L'OMBRE DES BOUCLES
POUR ASSURER LE BON DEROULEMENT DE LA FAMEUSE COURSE GRAYLOISE
ENVIRON 150 BENEVOLES S ACTIVENT EN COULISSE
Si
les vedettes du jour sont bien sûr les coureurs, tout de baskets
et maillots colorés vêtus, il est également
une autre famille, moins nombreuse mais toute aussi précieuse,
qui hantait les rues de la ville et des environs le temps de la
course : les bénévoles.
Au nombre de 150 environ, vêtus eux de coupe vents rouges
pour certains, de gilets roses pour d’autres, ou tout simplement
de brassards siglés, tous étaient à pied d’œuvre
dès les premières heures de la matinée afin
d’assurer aux coureurs les meilleures conditions de course
possibles. Parmi eux, des ados d’une quinzaine d’années
aux côtés de retraités de 70 ans et plus. «
Je suis à ce stand de vente depuis quatre ans, tous les ans
», confiait une des bénévoles dans un sourire.
« A force, je connais le boulot. C’est plutôt
sympa. » Sur le pied de guerre depuis sept heures du matin
, ZAC Gray-sud, certains avaient pour tâche de préparer
les petits sacs de nourriture distribués à l’arrivée.
A peine plus tard, d’autres se sont chargés de la distribution
de brassards, tee-shirts et autres dossiers…..
Sur les routes balisées depuis quelque temps déjà,
les autres ont pris place un peu plus tard dans la journée
« armès » de panneaux de circulation, sur les
différents points du parcours, afin de tenir à distance
les automobilistes le temps du passage des coureurs.
« Cela fait plusieurs années que, tous les ans, je
suis à cette place. Je connais mon rôle par cœur.
C’est plutôt sympa, sauf quand on tombe sur des automobilistes
pressés, qui ne trouvent pas mieux que de démarrer
presque dans les jambes des coureurs. Mais bon, ce ne sont pas non
plus les plus nombreux. Généralement, on donne plutôt
des conseils de circulation, on renseigne sur l’avancement
de la course ».commente l’un d’entre eux sur la
place des Tilleuls. A l’arrivée, d’autres volontaires,
chargés des chronos, de l’accueil des coureurs des
cadeaux à distribuer… sans oublier le ravitaillement,
ou comment retaper en quelques instants les centaines de sportifs
en manque d’eau, de calories, et autres remontants. Pour tous
: boissons sucrées ou non, pain d’épices, chocolat
, tranche d’oranges… sans oublier les félicitations
ou un petit mot de réconfort pour les plus déçus
! (FM)
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L'Est
Républicain du
22/03/2004 (page
sport) |
UNE
AFFAIRE RONDEMENT MENEE
LES BOUCLES ONT CONSACRE ADIL GHORBAL ET ELENA FETIZON
TITRES REGIONAUX POUR LES BISONTINS DAMIEN GUIGNOT ET OKSANA KOGOUT
CLERC
Adil
Ghorbal, Damien Guignot, Eric Leureillard Djamel Kenane, Régis
Raymond… Tous avaient joué des coudes pour être
aux premières loges avant le lâcher de la meute. Quelques
Minutes plus tard, le cliché instantané avait gagné
en clarté.
Avec une lecture directe du scénario, dès la mi-course,
la victoire finale ne pouvait plus
Échapper au duo Ghorbal Guignot.
Raymond, lancé dans une course solitaire, pointait à
plus de 200 m derrière. Même destinée pour les
Sochaliens Leureillard et Kenane, chacun dans leur coin mais un
cran plus loin.
Le titre régional prématurément floqué
sur le maillot du bisontin Guignot, le seul débat viable,
tournait au tour de l’identité du vainqueur. Tant pis
pour la dramaturgie.
Et peu avant le 14ème kilomètre, Ghorbal plaça
une attaque à peine déguisée. De quoi décrocher
de quelques mètres Guignot. Le reste du travail se fit au
train.
Sans menace derrière, sans espoir devant, Damien Guignot
était cantonné dans ce second rôle (premier
franc-comtois).
ELENA FETIZON IMPRESSIONNANTE
Finalement, le spectacle le plus étonnant est venu des filles.
Ou plus précisément d’Eléna Fétizon.
C’était annoncé, la Champenoise venait chez
les Graylois avec son bodyguard.
Pascal, son mari a passé les 21,1 km à coacher sa
protégée. « Allez souffle bien » «
accélère »,
« tiens bon »… Le tout devant un public ébahi.
Surpris par une scène plutôt rare mais surtout par
l’impression laissée par Eléna à mi-course,
la Rémoise pointait au septième rang ! De quoi écorcher
singulièrement l’amour propre de ces messieurs. A la
borne 13, même topo. Si bien que le chrono de son mari crachait
des prédictions flatteuses : le couple évoluant sur
des bases infèrieures à 1H14. Mais, c’est bien
connu, les comptes se font toujours à la fin. « Vers
le 15ème kilomètre, j’ai eu un coup de pompe.
Comme tétanisée. »
Partie sur des bases trop élevées ? Pascal Fétizon
réfutait cette thèse. « Sur l’entraînement
qu’elle fait notre allure était normale. »
Toujours est-il que dans cette discipline, une fois que l’organisme
est mis dans le rouge, les dégâts sont immédiats.
1H15’46 à l’arrivée, le record d’Annie
Troussard (1H14’59) qui a longtemps tremblé, tient
toujours. Mais en flirtant avec le top 10 du scrach (11e), la performance
de Eléna Fétizon reste admirable. Derrière,
selle elle aussi, la Bisontine Oksana Clerc (69e du scratch) rendait
neuf minutes à la lauréate. En empochant au passage
le titre régional.
Valèry TUAILLON
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L'Est
Républicain du
08/01/2004 |
Boucles
de la saône dix-neuvième
Cette
fête du printemps et de la course à pied, qui aura
lieu cette année dimanche 21 mars n'aura jamais aussi bien
porté son nom.
19 ans et les bénévoles ne s'essouflent toujours
pas malgré l'ampleur de la tâche. A nouveau sur la
brèche, le comité organisateur a présenté
à la Maison pour tous cette nouvelle édition qui,
cette année collera pour une fois complètement au
slogan des "Boucles" qui a toujours allié cette
fête de la course à pied à celle de l'arrivée
du printemps.
A la tâche depuis le mois de novembre, ces derniers ont
déjà mis au point les parcours qui seront les mêmes
que ceux de l'an passé sur les deux épreuves de
10 et 21,1 km. Ils ont envoyé ces éléments
aux coureurs et annonceurs soit quelque 2800 courriers. "Il
en reste encore 4000 à expédier en février""
déclare André Antoine, président du Comité
organisateur. Qui poursuit : "Pour l'heure, nous allons démarcher
les sponsors.Cette année, on fait un plus gros effort sur
la communication, que ce soit au niveau des coureurs, annonceurs
et revues nationales. "On doit progresser pour se maintenir""
confie encore le marathonien conscient de la concurrence toute
nouvelle d'autres courses qui fleurissent à la même
époque un peu partout sur toute la région.
CHAMPIONNAT DE FRANCHE COMTE
Bien sûr les Boucles de la Saône dont la renommée
dépasse les frontières du département et
qui se classent aujourd'hui 24ème au niveau national, suscitent
quelques jalousies…."C'est sûr, on a une bonne
date, mais ce n'est qu'un élément mineur car il
y a tout le reste", indique le président. En effet
la reconnaissance des "Boucles" passe aussi par le label
de deux bornes qui lui a été attribué par
les labels du Bipède d'Or, il y a maintenant 6 ans.Un gage
pour les férus de courses à pied, de critères
aussi variés que la qualité du parcours, l'originalité
de l'épreuve, l'accueil des coureurs, la qualité
organisationnelle, le dynamisme…
"Aujourd'hui, les "Boucles" se retrouvent également
classées en première position dans la "course
label régional" devant Besançon, Dole et bien
d'autres….Il faut des fois que l'on se pince pour s'en persuader",
dixit André Antoine qui annonce dans la foulée :
"Cette année, nous sommes "championnat de Franche-Comté
de semi-marathon". La fédération nous a même
proposé de poser notre candidature pour le championnat
de France". "Bref, un esprit boucle"", comme
aime à le définir le président, qui en fait
ce qu'elles sont et ce, grâce au savoir- faire et à
la grande générosité des 160 bénévoles
qui y concourent, lesquels sont d'ailleurs invités vendredi
9 janvier à 18H30 à venir tirer les rois à
la salle des fêtes de chargey-les-gray.
Fabienne Henry
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